Voyage en Géorgie
Avant de quitter la Russie, nous avons prévu un beau voyage... Nous sommes partis à la découverte d'un petit pays du Caucase méconnu en Europe: la Géorgie (huit fois plus petite que la France).
Le voyage fut un peu fatiguant avec une petite escale à Moscou pour une arrivée à la capitale de Tbilissi à 2 heures du matin... Un virus sévissait à l'école juste avant notre départ donc les enfants étaient moyennement en forme... Rien de tel pour se remettre que d'aller respirer le bon air pur des montagnes du Caucase!
On ne s'ennuie jamais avec les enfants pendant les heures d'attente... Surtout avec un petit loustique comme Emile qui pour s'occuper, n'a rien trouvé mieux que de glisser ses petits doigts à travers la fente d'un jean déchiré située juste en haut de la cuisse d'une charmante jeune fille russe, un peu surprise mais vite sous le charme du petit galopin! Géraud, heureusement loin, a peut-être évité la gifle!
Vue aérienne de Saint Pétersbourg encore sous la neige tombée la veille de notre départ! Et soirée "xatchapouri" maison pour se mettres dans l'ambiance
A notre arrivée, nous avons fait la connaissance de notre chauffeur Micha qui nous a conduit pendant toute la semaine. Il est vite devenu le "grand copain" d'Emile assis juste dernière lui, et aimait lui faire la conversation... Merci à Micha qui nous a toujours mené à bon port malgré les routes chaotiques et une conduite plutôt sportive, surtout avec un grand van pour au moins vingt personnes! Quelle joie pour les enfants de découvrir à la sortie de l'aéroport ce magnifique van Mercedes rien que pour nous et pouvant faire discothèque avec ses lumières! C'était vraiment top surtout avec les nombreux kilomètres que nous avons parcourus: plus de 1400 kilomètres en 8 jours!
Dès le lendemain de notre arrivée, nous avons fait la connaissance de notre guide Lili, absolument adorable avec les enfants (elle-même grand-mère). Elle nous a accompagnés durant toute la durée du séjour. Elle a su nous captiver avec toutes ses histoires, légendes passionnantes et nous a fait découvrir son pays à travers la beauté des paysages, son histoire, ses coutumes et sa cuisine...
La montagne en Géorgie est omniprésente, ce qui offre des paysages magnifiques avec au nord du pays le Haut Caucase (frontière avec la Russie) et au sud le petit Caucase (frontière avec la Turquie et l'Arménie). La chaîne de montagnes du Caucase est longue de 1300 kilomètres dont 750 en Géorgie !
Le pays bénéficie d'une grande biodiversité, par ses différences de relief mais aussi de climat. En effet, on peut découper le pays en deux, avec une partie orientale où le climat et sec continental (fruits, vignes, céréales jusqu'aux steppes vers Azerbaijan) et une partie occidentale avec un climat plus humide subtropical (agrumes et thé). Nous étions émerveillés par cette grande diversité de paysages et de végétations avec une multitude d'arbres fruitiers le long des routes dont on peut cueillir les fruits librement.
Les animaux vivent très souvent en liberté et nous avons rencontré de nombreux troupeaux de moutons ou de vaches toujours imperturbables même au beau milieu de la route obligeant la voiture à s'arrêter!
La Géorgie est une terre de contrastes et se trouve au croisement de l'Est et de l'Ouest où pendant des milliers d'années commerçants et voyageurs empruntaient "la route de la soie". Elle est donc au carrefour de différentes cultures, religions et traditions où chacun y a laissé son empreinte. Les premières traces de vie humaine dateraient d'environ 2 millions d'années!
Le pays a vu se succéder une multitude de rois, subi de nombreuses invasions grecque puis romaine, le bras de fer entre Byzance et la Perse, puis les invasions arabes, turques,et de nouveau sous occupations persane, ottomane puis russe. Mais la Géorgie a connu aussi la prospérité sur le plan commercial, économique et culturel : l'Age d'Or avec le grand roi David dit "le constructeur" (1089-1125) et pas seulement pour les nombreuses églises, palais et monastères qu'il fit ériger mais toute la reconstruction d'un royaume: la hiérarchie sociale, l'armée, la police, l'éducation et l'Eglise. Cet "âge d'or" se poursuit sous le règne de la reine Tamar (1125-1210) avec une "explosion" artistique et littéraire. La Géorgie est ainsi marquée par son histoire, mais c'est ce qui fait sa richesse!
La Géorgie, vous l'avez compris par son histoire, est une "Terre de légendes",à commencer par ses origines grecques : le Pays du mythe de la Toison d'Or. Jason et les Argonautes s'emparent de la célèbre Toison, moyen original utilisé par les géorgiens pour récolter l'or dans les rivières au moyen d'une peau de mouton. D'où son nom de "Toison d'Or"...
Il existe également une légende au sujet de l'origine de la capitale de Tbilissi dont le nom signifie "chaud". En effet, la ville s'est construite sur les rives de la rivière Koura autour de laquelle se trouvent des sources chaudes. Le roi, venant dans la région pour chasser, fut surpris par la découverte d'un faisan, tombé dans une source chaude, qui en sortit cuit, bouilli! Le faisan est d'ailleurs l'emblème de la ville de Tbilissi.
Nous avons donc découvert cette belle capitale au rythme des légendes contées par Lili, en commençant par la vieille ville coiffée par les ruines de la forteresse Narikala, puis son dédale de rues pavées bordées de belles maisons aux balcons de bois ciselés, les nombreuses églises arméniennes, orthodoxes, mais aussi catholiques. Il existe différents quartiers avec les églises arméniennes, catholiques, une synagogue et une mosquée persane. Un mélange architectural marqué par ces influences diverses mais aussi par le renouvellement plus moderne.
Nous avons pu visité quelques églises, les bains sulfureux et plus particulièrement un "caravansérail" (marché où s'arrêtaient les caravanes) et le Musée des Beaux Arts avec une riche collection d'icônes très anciennes caractérisées par l'émail cloisonné et le métal frappé (or ou argent) spécifiques à l'Art Géorgien. Seulement trois pays possédaient le secret de la cuisson de l'émail cloisonné. Ce procédé unique se développa du IX au XV ème siècle, puis fut redécouvert au XIX ème.
Tbilissi
Découverte du "Tamada" chef de table!
Nous avons ensuite quitté la capitale pour découvrir la Kakhétie, région à l'Est du pays connue pour la viticulture. La Géorgie est considérée comme le berceau de la viticulture. Des fouilles archéologiques montrent qu'elle remonte à environ 7000 ans . La principale caractéristique est la fermentation du vin dans des jarres plus ou moins grandes enterrées dans le sol. Cette méthode lui donne un goût spécifique, naturellement sucré et assez minéral. Il existe aujourd'hui plus de 500 variétés de cépages! La vigne est vraiment le symbole de la vie en Géorgie, le vin fruit du travail de l'homme qui aime et prend soin de ses vignes. On retrouve très souvent ce symbole sculpté sur les façades des églises et dans l'histoire de la Géorgie. Chaque église avait ses propres vignes, son vin et ses caves avec les jarres enterrées, comme au couvent de la magnifique cathédrale Alaverdi entourée d'une muraille et de ses vignes que les moines, réinstallés depuis peu après la chute du communisme, cultivent en exploitant d'anciens types de pieds.
cathédrale Alaverdi
Nous avons eu la chance de visiter deux caves. La première: une cave à vin familiale Napareuli, où nous avons été chaleureusement accueillis avec un délicieux repas typique que l'on appelle en géorgien le "Supra"! La cuisine, et le vin qui l'accompagne, sont au coeur de la culture géorgienne. La cuisine est raffinée et variée, riche des nombreux légumes et fruits qui poussent grâce au climat. Durant notre voyage, nous nous sommes régalés à chaque repas et nous étions marqués à chaque fois par l'accueil chaleureux et l' hospitalité qui nous étaient réservés. On dit là bas que l'hôte est un cadeau de Dieu, d'où l'importance qu'ils donnent à recevoir leurs invités avec chaleur et sincérité, notamment à travers les repas. Nous avons appris dès notre premier repas, qu'il y avait toujours le "Tamada", désigné comme chef de la table, qui ponctuait les repas en portant des toasts. Nous avons donc joué le jeu en désignant à chaque repas notre "Tamada"!
Après avoir savouré notre repas, dégusté le vin, nous avons visité un petit musée fait par le propriétaire pour expliquer la culture de la vigne, la fabrication puis la conservation du vin dans les jarres. Très intéressant et interactif pour les enfants, suivi d'un petit master class culinaire: la fabrication des friandises nationales appelées "churchkhela" à base de jus de raisin et de farine (produit que je prenais souvent pour des bougies dans les étales des commerçants!).
Domaine familial Napareuli avec un véritable festin "Supra"
Master class "Churchkhela"
Visite
La deuxième cave que nous avons visitée était celle du Palais de Tsinandali. Ce palais était la résidence du prince, poête géorgien et fin connaisseur de vin, Alexandre Tchavtchavadzé, filleul de la grande Impératrice Catherine II. Sa famille était l'une des plus puissantes de la Géorgie au XVIII-XIXème siècle mais connut un drame avec le fils d'Alexandre dont l'histoire est racontée par Alexandre Dumas dans son livre "Voyage dans le Caucase". Suite à l'enlèvement de toute les femmes, enfants et serviteurs, David dut emprunter au Tsar Alexandre III pour payer la rançon exigée. Ne pouvant rembourser sa dette, la résidence devint propriété du Tsar jusqu'à la nationalisation à l'époque communiste. Après la visite du palais, nous avons pu explorer les caves avec ses jarres, les chais et une collection de grands vins français millésimés du XIXème siècle! Après une petite dégustation de vins blancs en jarre et en fus, nous nous sommes promenés dans le magnifique parc.
Palais de Tsinandali
Aux sources du Christianisme: la Géorgie est l'un des premiers pays qui adopta officillement la religion chrétienne au IVème siècle, en 337 avec l'arrivée depuis Jérusalem de Sainte Nino qui, après de nombreux miracles, permit la conversion de la Reine Nana (elle-même guérie) ainsi que celle de son mari le Roi Mirian. Sainte Nino fut envoyée directement par la Vierge Marie qui pour lui donner un signe, lui donna deux branches de vignes qu'elle noua en croix. On peut ainsi reconnaître Sainte Nino sur les icônes, fresques... toujours représentée avec cette croix.
On trouve donc de nombreuses églises et monastères dans toute la Géorgie, pouvant dater du Vème siècle, ainsi que des plus récentes à l'architecture baroque de l'époque russe. Malgré les invasions successives des Perses, des Byzantins, des Arabes, puis des Mongoles et des Ottomans, les géorgiens ne renoncèrent jamais à leur foi. Depuis la chute de L'Union Soviétique, les géorgiens ont retrouvé leur liberté de pratiquer leur religion, les églises et monastères sont rénovés, certains sont inscrits au Patrimoine de l'UNESCO. Les visites sont soumises à des règles strictes dès lors que l'on pénètre dans les édifices religieux, comme par exemple le port de la jupe (au dessus du pantalon!) et du foulard sur la tête que l'on trouve à l'entrée...
Monastère de Bodbé: il est situé en haut d'une colline sur une place de village entourée de cyprès qui lui donne des airs un peu italiens. Pour les géorgiens, Bodbé est l'un des lieux les plus sacrés: lieu où Sainte Nino fut inhumée. On raconte qu'à la mort de Sainte Nino, le Roi Merian voulut, pour honorer sa mémoire, installer son cercueil dans la grande cathédrale de Svétiskhovéli à Metskhéta (ancienne capitale). Mais 200 personnes ne réussirent pas à soulever le cercueil, on en déduisit que son désir était de rester là! Une église fut construite au-dessus de sa tombe. Bodbé devint un important couvent (300 religieuses) et un lieu de rayonnement théologique. Après le rattachement à l'URSS, il fut quasi fermé et ne rouvrit qu'en 1991. Aujourd'hui il renaît, 30 religieuses y vivent. C' est redevenu un haut lieu de pèlerinage.
Nous sommes ensuite allés dans la petite ville fortifiée de Sighnagji qui date du XVIIIème siècle mais qui a des allures médiévales avec ses 23 tours. Chaque tour porte le nom d'un village à proximité pour que les habitants puissent s'y réfugier. La vue depuis les remparts est magnifique sur toute la vallée et le tourisme s'y développe. Il y avait avant un seul hôtel qui demeurait fermé, pas un seul café ni restaurant! Mais la ville parvient à garder son charme et son allure médiévale.
Monastère de Bobdé
Ville fortifiée de Sighnaghi
Cathédrale de Svétiskhovéli: lieu le plus sacré, ancien siège du patriarcat (aujourd'hui à Tbilissi) où étaient couronnés les rois, où ils se mariaient puis étaient le plus souvent enterrés. La première cathédrale fut construite en bois sur la décision du roi et de Sainte Nino en 337, puis elle fut remplacée par un édifice en pierre au XIème siècle. On l'appelle aussi la Cathédrale du Pilier Vivifiant. Le Roi Merian et Sainte Nino décidèrent d'ériger une église avec pour pilier, l'immense arbre qui avait poussé sur la tombe de Sidonie, morte d'émotion en tenant la tunique de Jésus arrivée à Mtskhéta depuis Jérusalem. L'un des sept piliers qui ne put être transporté que par un ange et brillait plus particulièrement, faisait par la suite de nombreux miracles: tous les malades qui le touchaient guérissaient. D'où son nom de pilier vivifiant et nous avons eu la chance d'être bénies avec Armelle de l'eau qui coulent le long de ce pilier...
Svétiskhovéli à Mtskhéta
Puis nous sommes sortis de l'ancienne capitale pour nous rendre sur une colline qui domine Mstkheta au confluent de deux rivières avec une vue magnifique! Mais c'est surtout là que fut construit un monastère au VIème siècle dont l'église est à l'endroit même où Sainte Nino avait installé une grande croix en bois miraculeuse. L'architecture de cette église est représentative de l'harmonie des constructions géorgiennes de cette époque. On raconte qu'une chaîne reliait directement le monastère à la ville pour faciliter le déplacement des moines. Mais un jour, un moine qui passait, aperçut d'en haut une jolie fille qui se baignait dans l'une des rivières et fut envahi de sensations nouvelles... La chaîne cassa! Et depuis il faut emprunter le chemin à pied...
Monastère fondé par st. David Gareja, l'un des treize moines assyriens qui sont arrivés en Géorgie au 6ème siècle.
Il se caractérise à la fois par son architecture, ses sites archéologiques préhistoriques et ses grottes troglodytes. Pour faire le tour du site (les grottes s'étendaient sur plusieurs kilomètres, soit une douzaine de monastères), nous avons dû suivre un sentier pas vraiment balisé, à travers les broussailles et par un vent terrible! Lili, notre guide, était peu rassurée de nous laisser partir seuls à l'aventure avec les enfants... Il était important de bien suivre une sorte de barre métallique qui courrait le long de la pente pour être certains d'emprunter le bon chemin jusqu'aux autres grottes sans passer en Azerbaïdjan... Des douaniers circulent régulièrement sur les hauteurs pour intervenir en cas de tentative! Une fois au sommet,un paysage à couper le souffle s'offre à nous: la steppe montagneuse, l'immense désert sur l'Azerbaïdjan.
Nous étions heureux d'être arrivés jusque là pour un tel spectacle, notamment après une longue route dans cette région semi-désertique. Pour la pause du déjeuner, nous nous sommes arrêtés dans une petite ville au beau milieu de nulle part: "Udabno" qui signifie désert. Elle fut construite à l'époque soviétique pour montrer que "oui, tout était possible même au milieu du désert"! Mais après la chute du régime, le pays manqua de tout et la ville fut petit à petit désertée... Quelques habitants y vivent encore et subsistent même un hôpital et une école! Nous nous sommes arrêtés dans l'une des maisons, rénovée par un jeune couple franco-allemand, qui y ont ouvert un petit restaurant et une auberge "Oasis club cottage"! Nous y avons fait la connaissance d'un jeune marsaillais venu prêter main forte en échange du gite et du couvert. Il était en transit en attendant d'obtenir ses visas pour se rendre en Azerbaïdjan... jusqu'en Chine en stop! Ce jeune marseillais, à la fin de ses études avait déjà parcouru en stop Brest-Vladivostok! Incroyable rencontre, très sympa!
Complexe monastique David Gareja
"Oasis Club" à Udabno
Guelati: c'est l'un des plus beaux monuments de la Géorgie que nous ayons visité. Une splendeur de part son site en haut d'une colline dominant une gorge et la particularité des toîts de tuiles vernissées de couleur verte ou de tuiles en terres plus traditionnelles.
Cet ensemble monastère-université fut fondé par David le Constructeur au XIIème siècle avec la nécessité pour David de reconstruire le pays, intellectuellement et culturellement, d'où sa volonté de fonder deux sites: un à l'Est l'autre à l'Ouest (Guélati). Il se compose de trois églises, de l'université et du tombeau du roi David situé à l'une des entrées du site.
Guelati
Nous sommes ensuite partis à la découverte du fameux "Caucase mythique" dans les montagnes, par l'ancienne "route militaire" autrefois très importante (passage commercial vers la Russie) pour nous rendre jusqu'au village de Kazbégui. Depuis le village, nous avons tenté l'ascension jusqu'à 2170 m d'altitude vers l'église de la Trinité (XIVème siècle) qui domine la vallée, située au pied du Mont Kazbeg. Impossible pour nous d'y aller à pied, la randonnée s'avérait trop difficile avec nos petits loups: trop froid, trop de neige, de glace, de boue...Nous étions peu équipés. Nous nous sommes donc résignés à y monter en 4X4! Une conduite bien sportive, nous étions bringuebalés de tous les côtés. La pauvre Léontine a même fait un vol à travers la voiture mais sans gravité! Arrivés à l'église, nous avons eu la surprise de tomber en plein mariage! Alors que le froid sévissait et que la neige commençait à tomber, nous sommes rentrés à l'intèrieur de l'église où il faisait bon car les poêles avaient été allumés pour l'occasion. Dans cet ambiance calfeutrée, se déroulait le mariage dans l'intimité d'une célébrité irlandaise! Un boxeur ou karatéka, je ne sais plus, qui était venu spécialement ici pour se marier. Le couple s'était pour cela converti à l'orthodoxie et s'était fait baptiser quelques heures avant... Le rite du mariage est particulier, les époux sont même couronnés et font ainsi le tour de l'église. Léontine en avait plein les yeux, j'ai même réussi à la perdre dans cette petite église!
Nous avons ensuite passé la nuit dans une famille très sympatique et accueillante. Le dîner s'est fait à la bougie car il y avait une coupure générale dans tout le village...
Sur la route du retour, nous sommes passés par le Col de la Croix, point culminant à 2370 m. La croix fut construite en 1824 en remplacement de celle de la Reine Tamar ( XIIème s.).
Nous nous sommes également arrêtés pour admirer de plus près un mémorial construit en 1983 par le régime soviétique pour célébrer le 200ème anniversaire du traité russo-géorgien. Ce grand mur imposant est d'une grande laideur! Mais il est intéressant de s'approcher pour comprendre la fresque de faience racontant l'histoire des deux pays de part et d'autre du mur, et surtout pour admirer la vue panoramique sur les cimes enneigées!
Col de la Croix
Mémorial du Traité Russo-Géorgien
Après cette traversée des montagnes encore enneigées du Caucase, nous sommes redescendus en nous dirigeant vers le centre du pays à Gori, ville natale de Staline! On y trouve la petite maison où il est né et son fameux wagon blindé dans lequel il circulait... Drôle d'impression.
Gori: ville natale de Staline
La suite du voyage dans prochain article pour éviter l'essoufflement tant le voyage était extraordinaire!... A très vite
PS: n'hésitez pas à cliquer sur les photos!